Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé mercredi que « 89 lieux de culte musulmans soupçonnés de séparatisme, répartis sur 33 départements, font l’objet d’un suivi particulier à ce jour ».
Sur son compte Twitter, le ministre a simplement annoncé, sans donner de détails, que dans 33 départements français, 89 mosquées étaient sous étroites surveillances.
Par ailleurs, il a donné des précisions sur des personnes fichées pour radicalisation en situation irrégulières. D’après le ministre, « 172 ont quitté la France » tandis que « 88 sont placés en assignation à résidence ou dans un centre de rétention administrative ». De plus, 43 personnes auraient été incarcérées et 9 ont été « hospitalisées sous contrainte ».
Le 3 mars dernier, Darmanin avait également annoncé que « 89 lieux de culte musulmans étaient soupçonnés de séparatisme » avant de préciser que « 17 d’entre eux avait été fermés, la plupart pour des motifs relatifs à l’absence de normes d’incendies par exemple ».
En revanche, dans sa nouvelle déclaration, le ministre n’a pas précisé s’il s’agissait des mêmes mosquées déjà fermées.
Certaines organisations de défense de droits humains dénoncent l’utilisation de notions trop vagues comme le « séparatisme » et le recours à des fermetures administratives sans réelle justification.