Suite à la proposition des républicains, le Sénat a voté l’interdiction du port du voile par les mineures dans l’espace public.
En effet, les sénateurs ont ajouté un article au projet de loi sur le respect des principes de la République, interdisant le port de signes religieux ostensibles par les mineures dans l’espace public. Les sénateurs, en majorité de droite et du centre, ont adopté l’amendement, déposé par Nathalie Delattre (RDSE), qui prévoit de complémenter la loi du 11 octobre 2010, interdisant le voile dissimulant le visage dans l’espace public.
Selon cet amendement de la loi contre le séparatisme, il ne s’agit pas seulement de signes ou tenues ostensibles ou du voile, il interdit également « le port par les mineures de tout habit ou vêtement qui signifierait l’infériorisation de la femme sur l’homme. » De ce fait, le voile en ferait partie. A part le voile, qu’est-ce que cela pourra concerner ?
« Dans quelle mesure une République laïque peut-elle tolérer que des enfants manifestent des signes religieux au su et au vu de tout le monde ? Ce n’est pas aux parents d’imposer des dogmes aux enfants. Il est essentiel qu’il existe des espaces protecteurs pour ces derniers, vecteurs d’émancipation », a expliqué le sénateur de l’Hérault Christian Bilhac.
Les Républicaines mettent donc en exécution les menaces qu’ils avaient fait au mois de janvier.
Même si le gouvernement ne soutient pas cette initiative, au fil des années cette loi va passer comme une lettre à la poste. La loi sur le séparatisme était impensable il y’a encore quelques années. Mais, malgré quelques maigres contestations, elle sera adoptée sans difficulté.
Le silence de la gauche
En fait, les accusations d’islamisme, la lutte contre le terrorisme, le radicalisme cache une autre réalité bien plus grave. Aujourd’hui, le gouvernement et les médias arrivent à faire passer n’importe quoi sous couvert de lutte noble. Mais ils savent tous que les musulmans ne représentent ni un poids politique ni une force économique.
En rélait, c’est la gauche et notamment les écologistes qui sont visés. On a vu les débats autour de la mosquée Eyyub Sultan de Milli Gorus à Strasbourg. Alors que les écologistes avaient fait une percée historique aux municipales, à travers les musulmans, Macron veut éviter à tout prix de se retrouver un candidat de la gauche notamment des Verts.
Les musulmans ne servent que de prétextes pour bafouer les droits humains les plus élémentaires. La question identitaire devient désormais la norme à la place de la liberté.
Au terme de son examen, le projet de loi qui sortira du Sénat le 8 avril devra faire l’objet d’un examen en commission mixte paritaire avec les députés.
Quand on pense aux 165 000 enfants victimes de viols et d’incestes on se demande ce qu’ils ont dans la tête ces sénateurs. Depuis la révélation des viols par des professeurs, des universitaires et des célébrités aucune loi n’a été votée.