Dix personnes ont été placées en garde à vue mardi 23 mars à la suite d’un coup de filet sur des membres de l’organisation terroriste du PKK, ont révélé les médias français.
D’après ces médias, les arrestations ont été ordonnées par un juge antiterroriste enquêtant sur des soupçons d’association de malfaiteurs terroriste.
Ainsi, la police a mené des opérations dans plusieurs villes afin d’interpeller et placer en garde à vue neuf hommes et une femme sur commission rogatoire d’un juge d’instruction antiterroriste parisien. D’après des sources judiciaires, l’enquête menée, concerne des personnes en lien avec l’organisation terroriste du PKK pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et pour financement d’entreprise terroriste.
D’après des sites proches de l’organisation terroriste, « au moins 6 maisons, une association et un magasin appartenant à des Kurdes ont été perquisitionnés à Marseille ce mardi et une autre interpellation aurait eu lieu en région parisienne ».
Cette organisation est classée comme terroriste par la Turquie mais aussi par de nombreux pays dont la France et les États-Unis, le Canada et l’Union Européenne.
Partenariat entre la Turquie et la France dans la lutte contre le terrorisme
Lors de l’entretien par visioconférence, le président turc Recep Tayyip Erdogan et le président français Emmanuel Macron avait convenu de « coopérer mieux dans le domaine de la lutte contre le terrorisme ».
Certains hommes politiques français ont accusé ainsi Macron de « céder à Erdogan ». Pourtant, la France mène des opérations régulièrement contre l’organisation PKK qui met en danger les intérêts de la France.
En effet, l’année dernière au mois de février 2020, quatre personnes avaient déjà été mises en examen notamment pour financement du terrorisme dans le cadre d’une enquête sur des collectes de fonds pour le PKK) dans le sud-ouest de la France.
Par ailleurs, en février 2019, certains membres du PKK avaient attaqué un bâtiment annexe du conseil de l’Europe à Strasbourg et 43 personnes avaient été placées en garde à vue.
Quant à la Turquie, elle avait remis aux mains des autorités françaises, depuis 2019, 66 terroristes français partis combattre dans les rangs de Daech.