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COJEP et CIMG répondent à Mohamed Sifaoui

Sifaoui JDD COJEP

Le COJEP International ainsi que CIMG France ont publié chacun un communiqué de presse dans lequel ils répondent aux « accusations calomnieuses de Mohamed Sifaoui ».

Une fois de plus, c’est avec émoi et grand étonnement que nous apprenons les mises en accusation graves et calomnieuses à notre encontre.

Le Cojep a dans le passé fait une multitude de communiqués où il s’explique clairement sur le contenu de ses activités. Ces activités visent principalement la promotion de la citoyenneté des personnes issues de l’immigration, les droits civiques, l’égalité pour tous, la paix dans le monde et toute forme de discrimination.

Le Cojep a toujours été ouvert à qui le souhaite, pour clarifier si nécessaire, les accusations abjectes dont il fait l’objet. Malheureusement rares sont les médias qui se donnent la peine de nous entendre et rares, parmi ceux qui ont fait cet effort, a avoir retranscrit nos déclarations dans son ensemble.

Ces derniers ont toujours préféré mettre en avant les dires des mouvances hostiles à nos engagements. De plus, ces mouvances sont même parfois liées à des organisations terroristes reconnues par la France.

Ces accusations relayées par certains médias sont purement dignes de la propagande stalinienne, sans fondement sérieux et à la limite de la théorie du complot. Ces accusations n’ont jamais été prouvées et encore moins portées en justice.

C’est avec regret que nous constatons que les tensions entre la France et la Turquie ont ouvertes une porte où tout est permis. Où toute association ayant pour cadre des personnes d’origine turque se voit ciblé et mis à l’index comme étant une émanation d’une puissance étrangère à laquelle il serait attaché. Notons seulement que le Cojep a une existence bien antérieure au parti politique turc dont il serait une antenne.

Le JDD et Mohamed Sifaoui attaquent COJEP

Ces accusations diffamatoires ne sont que le fruit d’une réalité fantasmé par quelques journalistes turco sceptique au détriment d’un journalisme respectable et objectif.

Ainsi le Journal du Dimanche, par la plume de Mohamed Sifaoui, est le dernier en date à passer à l’offensive à notre encontre.

Cette stigmatisation immorale porte, une fois de plus, un coup fatal à la paix sociale dans notre pays tant recherché par le Cojep, mais aussi et surtout, par la communauté française dans son ensemble.

C’est pourquoi, le Cojep au travers son président, Ali Gedikoğlu, se tient disposé, comme il l’a toujours été, à répondre sans détour à qui veut entendre, aux accusations à son encontre et réclame un droit de réponse aux médias, notamment au Journal du Dimanche.

Si cette demande devait se solder par un refus, il serait justifié de douter du professionnalisme et l’objectivité de ce journal qui aura préféré des fausses informations en faisant fi du principe du respect contradictoire

Fatih Sarikir répond aux allégations du JDD

La CIMG France et son président, Monsieur Fatih SARIKIR, ont été abasourdis à la lecture du dossier publié hier dans Le Journal du Dimanche sous le titre « Comment Erdogan infiltre la France » et surtout de ces deux premiers articles.

Dans le premier article, avec photographie de Monsieur SARIKIR à l’appui, Millî Görüs est traité de « mouvement islamiste (…) diffusant un islam politique ». Dans le second article, Monsieur SARIKIR est personnellement taché d’« inquiétant activiste (…) suspecté de liens avec la mouvance radicale ».

https://twitter.com/fatihsumar/status/1358937415428288512?s=20

Ces allégations, d’une extrême gravité, sont totalement fausses. CIMG (Millî Görus) est une organisation musulmane confessionnelle, sans aucune prétention ni aucune activité politique.

Monsieur SARIKIR, qui est également secrétaire général du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), n’a absolument aucune fréquentation radicale ou extrémiste.

D’après les articles, ces allégations se fonderaient principalement sur des prétendues informations obtenues des services de renseignements, par des moyens non explicités.

Si ces sources existent, il s’agirait vraisemblablement des tristement célèbres « notes blanches », non signées et contre lesquelles il est quasi impossible de se défendre.

Et, à le supposer nécessaire, on se demande comment ces notes ont pu être communiquées, de circulation restreinte, à un journaliste.

En réalité, Millî Görüs et Monsieur SARIKIR se trouvent être dans le collimateur parce qu’ils osent défendre la loi du 9 novembre 1905 concernant la séparation de l’Église et l’État, et défendre plus généralement la laïcité française, dont l’un des volets est précisément la non-ingérence de l’État dans les affaires religieuses.

Nous pensons exercer rapidement notre droit de réponse auprès du Journal du Dimanche.

Nous consultons également nos conseillers juridiques sur la possibilité de mettre en cause certains des propos qui pourraient être qualifiés comme étant diffamatoires et/ou injurieux.

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