Il faut bien comprendre aussi que cette dictature sanitaire, enfin, sous prétexte sanitaire, sous laquelle nous » vivons » depuis près d’ un an, n’est qu’un élément providentiel d’une dictature plus globale, qui s’étend et qui vise tout le monde, et en particulier, les plus faibles et les moins organisés de nos concitoyens.
Une dictature qui se pare de la légitimité de la loi et de vertus virtuelles, ou qui n’en sont pas. Une dictature qui n’a pas commencé avec Macron, mais qu’il a fait passer, sous son impulsion, à une vitesse accélérée, entre autres, avec les lois liberticides « sécurité globale » et « contre le séparatisme islamiste ».
Et plus personne ne semble capable ou n’a plus la force, ni la volonté d’y mettre un frein. Le coq gaulois, longtemps fier et chantant, même avec les pieds dans la m… a laissé place à la grenouille (autre symbole gaulois) ébouillantée, rendue totalement amorphe…
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QUE DIRE ?
De plus, que dire, des préférences, des privilèges corporatistes et idéologiques, au bénéfice des uns ? Que dire, des détestations à l’égard de parties de nos concitoyens ?
Et que dire des traitements inégaux, des suspicions, des accusations, des criminalisations, des amalgames, des distinctions, des discriminations, des stigmatisations, des exclusions, des déshumanisations, des interdictions, des persécutions, des répressions auxquels sont soumis nos compatriotes musulmans, en particulier ?
Que dire, des contrôles au faciès ? Des insultes raciales, des violences de certains policiers ? Que dire, des perquisitions répétées et violentes au domicile et au travail de responsables musulmans, d’associations humanitaires ?
Que dire des plateaux de chaînes de télévision où les discours et débats entre journalistes et intervenants tournent autour des musulmans et des migrants, assimilés à des délinquants ou à des terroristes, accusés de ne pas aimer la France, d’imposer leur culture ; présentés sous les traits d’ennemis de la République ? Que dire des plateaux de télévision monopolisés par des représentants de partis politiques et de syndicats extrémistes policiers…
Aussi, que dire, des fermetures de mosquées, d’écoles, des expulsions d’imams pour des prêches qualifiées de non républicaines ? Que dire des arrestations d’enfants, pour de simples paroles contestataires prononcées à l’égard d’un professeur ?
Et que dire des appels au « signalement », en fait à la délation, à propos de musulmans » supposés » radicaux ?
Que dire, des fichages sans contrôle, à l’insu des personnes concernées ?
Que dire des lois et projets de lois visant à renforcer la répression antimusulmane et et l’impunité policière ?
Enfin que dire des interdictions d’emplois pour de supposées opinions?
Que dire…?
J »en passe et en oublie…
Daniel Milan*
*L’auteur se définit comme végétarien, musulman (soufi), égalitariste, anti-supremaciste. Il est aussi passionné de nature, de solutions alternatives anti-système, pour une société fondée sur l’égalité, la solidarité et le partage, la défense de la vie et des droits humains. Originaire de Nice et Daniel a 72 ans. Ayant un passé riche en expérience, il cherche un éditeur pour publier ses écrits témoins de l’histoire.