Pendant que les musulmans du monde entier boycottent les produits français le monde occidental s’esclaffe en regardant le gouvernement français s’embourber dans le séparatisme islamiste, laïcité et liberté d’expression.
La liberté d’expression est à géométrie variable surtout après le discours d’Emmanuel Macron. Une hystérie collective emballe la France. Digne du film « Sixième Sens » dans la scène culte où le jeune garçon dit « Je vois des gens qui sont morts. Ils vont et viennent comme n’importe qui. Ils ne savent pas qu’ils sont morts », cette scène donnerait donc ceci pour notre cas: « Je vois des islamistes partout, ils vont et viennent comme n’importe qui. Et Ils ne savent pas qu’ils sont des islamistes ».
Cela est à peine exagéré. Pourtant, la proviseure d’un lycée dans Le Mans (Pays de la Loire) a déclenché le «protocole sécurité» et a fait intervenir les forces de l’ordre suite à une photocopie où un texte était écrit en arabe. A Albertville, quatre enfants âgés de 10 ans ont été retenus pendant plus de 11 heures par la police. La raison: des accusations qui seraient liées à « l’apologie du terrorisme », alors que Mediapart révèle que les enfants avaient seulement tenus des propos factuels lorsque leur professeur insistait sur le sujet du terrorisme, durant la journée en hommage à Samuel Paty.
La liberté d’epxression variable
La liberté d’expression, chère aux yeux des politiciens est très variable. En effet, elle est libre lorsqu’elle insulte 1,9 milliards de musulmans mais est censurée lorsque des caricatures ciblent les membres du gouvernement. Le tribunal est même saisi pour juger les auteurs ou ceux qui les ont publié sur les réseaux sociaux.
D’ailleurs, Jean-Michel Blanquer a demandé la suppression d’une des caricatures dans la bande dessinée « Cas d’école » de Christophe Tardieux, publiée aux Éditions Équateurs et sur Mediapart.
Autre affaire celle-ci se déroule en Bourgogne/Franche-Comté, une « gilet jaune » de la région de Chalon-sur-Saône est jugée pour avoir publié une image « carnavalesque » d’un commissaire de la ville sur les réseaux sociaux.
Elle a fait l’objet d’une audition et d’un renvoi en correctionnelle et l’audience qui aura lieu en février 2021, devra aussi trancher sur la culpabilité de la prévenue.
Autre cas, Sophie, une militante de Saône-et-Loire est également visée par une procédure similaire. Le 1er mars 2020 celle-ci diffuse publiquement sur son compte Facebook une photographie, qu’elle précise avoir préalablement récupéré ainsi sur un groupe privé. Réalisée à l’occasion des festivités du carnaval de Chalon-sur-Saône, cette illustration présente un fonctionnaire qui s’avère être le commissaire divisionnaire de la commune. En uniforme et dans l’exercice de ses fonctions, l’agent n’est toutefois pas reconnaissable puisque affublé de divers artifices loufoques ajoutés avec l’application « Paint. » Elle est convoquée au tribunal judiciaire de Chalon le vendredi 19 février 2021 à 08h30.
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La France semble avoir perdu le sens de la liberté d’expression et selon le politologue Jean-François Bayard qui s’exprimait dans une tribune au journal « Le Monde », « Il y a bien une islamophobie d’État en France ».