L’Azerbaïdjan dément avoir recours à des combattants syriens dans le but de libérer les territoires occupés du Haut-Karabakh.
Le vice-président azerbaïdjanais Hikmet Hajiyev a pris la parole lors d’un événement en ligne organisé par l’Association britannique des journalistes étrangers.
Dans cette mise au point, il a déclaré que les allégations selon lesquelles des combattants syriens se trouvaient aux côtés de l’armée azerbaïdjanaise ne reposaient sur aucune preuve tangible.
« Nous n’avons pas besoin de combattants syriens en Azerbaïdjan. D’ailleurs, nous avons une armée très professionnelle. Nous avons suffisamment de réserves » a poursuivi le vice-président.
Par ailleurs, il a souligné « le double langage » de ceux qui se disent neutres avant d’affirmer que des milices d’autres pays combattaient dans les rangs de l’Arménie et que cela ne les dérangeait pas.
« Des Arméniens de Syrie et du Liban, ainsi que des États-Unis, du Canada et surtout de France ont rejoint les rangs des forces armées arméniennes » a plaidé Hikmet Hajiyev.
L’implication du PKK
De plus, le vice-président se dit préoccupé par l’implication de l’organisation terroriste PKK dans la guerre aux côtés des forces armées arméniennes.
En outre, l’Azerbaïdjan constate que de plus en plus de pays apportent de l’aide logistique à l’Arménie notamment les collectivités locales françaises et que d’autres fournissent des armes. Cette implication entraine selon le vice-président des attaques violentes envers les civils azerbaïdjanais.
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« La partie arménienne utilise des avions civils en chargeant des systèmes de missiles sur les avions civils. Ceci est pourtant contraire aux règles de l’Organisation de l’aviation civile internationale. Et ils vont même plus loin, en envoyant des armes et des missiles à partir des avions d’aides humanitaires », assure-t-il.7
Le vice-président accuse Nikol Pachinian d’arriver au pouvoir grâce à l’aide de SOROS. De ce fait, le président arménien a « décidé de changer d’allier en se tournant vers l’occident notamment les États-Unis à la place de la Russie », insiste-il.
Les négociations au point mort
Hajiyev affirme, par ailleurs, ne pas prévoir de progrès dans les négociations avec les États-Unis en pleine campagne présidentielle. En effet, Mike Pompeo a invité le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Ceyhun Bayramov et son homologue arménien Zohrab Mnatsakanyan à Washington. Pourtant, Hajiyev affirme qu’ils ne s’attendaient à aucun progrès dans ces réunions.
Il exhorte les États-Unis « coprésidents du groupe de Minsk » à faire preuve de neutralité conformément à ses engagements.
Malgré des cessez-le-feu, la guerre continue entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan qui continue de récupérer ses territoires occupés.