Plusieurs personnes ont relayés sur Facebook des appels à brûler une mosquée à Béziers. Les auteurs n’ont pas été arrêtés.
Au mois d’août 2020, la présidente d’Île de France, Valérie Pécresse avait lancé une fatwa en déclarant « la peur doit changer de camp » repris par le président Emmanuel Macron le 19 octobre suite au meurtre du professeur d’histoire à Conflans.
Suite à ces déclarations, des petits soldats islamophobes, à Béziers, ont entendu l’appel.
Ainsi pour le mettre en œuvre, un internaute a proposé de mettre le feu à la mosquée AR-RAHMA dans le quartier la Devèze à proximité de l’hôpital via un appel sur Facebook. Excité par cette idée géniale, il a incité les autres à passer à l’acte.
« Vous voulez rendre hommage à cet enseignant ? Allez brûler la mosquée de Béziers. Faites passer le message qu’il y en a marre », pouvait-on lire dans le premier message.
« Des mots, des hommages, des marches… À quand des actes ? Un clan se crée, on se tient au courant » déclare un leader. « On n’attend que vous » lui rétorque un autre.
Malgré l’identification des auteurs la police n’a pas procédé à des perquisitions comme elle le fait contre la communauté musulmane.
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D’après nos informations, ils n’habitent pas tous dans l’Hérault. Par ailleurs, les dirigeants de la grande mosquée de Béziers ont porté plainte.
Pour rappel, Béziers compte cinq mosquées. La plus importante est implantée dans le quartier de la Devèze. 300 à 700 fidèles peuvent s’y rendre les jours de la prière.