Le président français, Emmanuel Macron a déclaré à la presse présidentielle « sa ligne rouge » vis-à-vis de la Turquie notamment en Méditerranée.
En effet, la Turquie et la Grèce ont un différend sur la limitation de la zone économique Exclusive (ZEE). Celui-ci doit trouver une solution entre les deux pays et à défaut un arbitrage via un tribunal international compétent comme la Cour internationale de justice ou le tribunal international du droit de la mer. Sur la limitation de la ZEE ni L’Otan, ni l’UE et encore moins la France ont leur mot à dire sur le sujet.
Pourtant, la France montre ses muscles pour légitimer sa place comme membre permanent du conseil de sécurité des Nations-Unies ou juste pour défendre son contrat de livraison d’armes avec la Grèce notamment la livraison de 12 rafales.
Par ailleurs, Emmanuel Macron dit «j’assume complètement ce que nous avons fait cet été, qui a été simplement d’avoir des actes proportionnés derrière les mots». En effet, Macron se mêle des affaires qui ne concerne nullement la France et a déployé mi-août deux navires de guerre et deux avions Rafale pour soutenir la Grèce.
Le président de la République Française prétendre défendre sa politique de la ligne rouge. « Quand on parle de la souveraineté en Méditerranée, je suis obligé d’être cohérent en actes et en mots ».
En effet, en dehors de la France aucun autre pays de l’UE n’a envoyé de force militaire en Méditerranée orientale.
D’ailleurs le Malte a retiré son soutien à l’opération Irini dénonçant l’hypocrisie de faire respecter l’ambargo d’armes uniquement à la Turquie.
La ligne rouge de Macron passe au vert
En revanche l’ami qu’Emmanuel Macron avait appelé début août pour discuter de la question méditerranéenne voit les choses autrement. L’ambassade des États-Unis en Turquie à annoncé en début de semaine un entraînement en Méditerranée orientale avec la Turquie. Ainsi Trump a envoyé l’USS Winston S. Churchill qui fera équipe avec le TCG Barbaros (F-244) et Burgazada (F-513).
En conclusion, le président de la République Française démontre son inexpérience dans le jeu poker international. Emmanuel Macron à une paire d’as et malheureusement pour lui ses adversaires sont au courant de sa main. Comme pour l’opération Sea Guardian où il a fini de se coucher, il n’a pas d’autre choix que de faire de même en Méditerranée Orientale.
La Turquie multiplie la diplomatie
Désormais la Turquie multiplie les appels et fait savoir son droit en Méditerranée.
Pour cela, Erdogan, a parlé au téléphone avec le Secrétaire général de l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique nord), Jens Stoltenberg.
Erdogan a spécifié à Stoltenberg que la Turquie continuera à protéger ses droits et intérêts n’importe quand et n’importe où.
Erdogan a insisté sur le fait que la Turquie est favorable à une solution équitable pour tous les pays dans la Méditerranée orientale et appelé l’OTAN à ses responsabilités face aux initiatives unilatérales contraires au droit international et menaçant la paix dans la région.
Macron sait désormais qu’il n’a plus rien à attendre de l’OTAN et se tourne vers l’UE.