En raison des politiques hostiles de la France envers la Turquie, l’assemblée municipale de la Mairie métropolitaine d’Istanbul, a rejeté le projet de signature d’un protocole de coopération entre les villes d’Istanbul et de Paris.
Le conseil municipal d’Istanbul s’est réuni, jeudi, pour sa deuxième plénière de février.
A l’ordre du jour, figurait notamment un vote concernant le projet de protocole de coopération entre la ville d’Istanbul et la capitale française, Paris.
Le projet, qui avait été d’abord discuté en commission des affaires étrangères, avait reçu un avis défavorable en raison « des politiques hostiles de la France envers la Turquie ». Parmi ces hostilités se trouvent le projet concernant la pénalisation du prétendu génocide arménien. D’autre par, la France s’oppose à l’opération turque Source de Paix en Syrie. Et enfin, la Turquie soutien le Gouvernement d’Entente Nationale en Libye tandis que la France le militaire Haftar.
Lors de la plénière de l’assemblée municipale, les conclusions de ladite commission ont fait l’objet de débats parfois tendus.
Certains partageant l’avis de la commission, d’autres rejetant le fait de mélanger coopération municipale avec politique étrangère du pays.
Après les débats, le protocole a été soumis au vote des conseillers municipaux. Le conseil municipal a décidé suivre l’avis de la commission et a donc rejeté le projet.
Pour rappel, le Maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu porte l’étiquette du CHP, principal parti d’opposition turc. En revanche, les élus de l’AK Parti dominent majoritairement le conseil municipal.