La capitale française a été, samedi, le théâtre de nouvelles manifestations du mouvement des « gilets jaunes », en protestation contre les politiques du président Emmanuel Macron. En conséquence, la police a procédé, à cette occasion, à l’arrestation de 32 gilets jaunes.
Les « gilets jaunes » se sont rassemblés sur la place du « Palais Royal » à Paris, tandis qu’un autre groupe s’est rassemblé dans le quartier « Saint-Cloud » et s’est mis en marche vers le Boulevard Pereire à Paris, dans un cadre de sécurité renforcée.
En fait, samedi a marqué la 65e semaine de manifestations des Gilets jaunes, qui a commencé en réaction aux hausses de carburant et aux conditions économiques déplorables et s’est transformée en émeutes antigouvernementales meurtrières.
Un communiqué publié par la Direction de la sécurité de Paris a déclaré que la police avait arrêté 32 manifestants et verbalisé 140 autres. Parmi ces personnes figurent Éric Drouet l’un des chefs des gilets jaunes. En effet, la police les accusent d’avoir participé à une marche non autorisée.
Outre cela, des manifestants se sont affrontés avec la police à Bordeaux. La police a ainsi utilisé des gaz lacrymogènes et des bombes en caoutchouc pour disperser les manifestants. Certains manifestants ont par ailleurs, cassé les fenêtres de certains restaurants et vandalisé les devantures de certaines banques.
La réforme des retraites
La France assiste, depuis plus d’un an, à des manifestations syndicales pour protester contre les mesures gouvernementales liées aux impôts et au niveau de vie, notamment le mouvement des « gilets jaunes », qui organise des marches de protestations tous les samedis de la semaine.
Les manifestants utilisent des gilets jaunes, qui font partie du kit de sécurité standard dans les voitures françaises, pour rendre les membres plus facilement visibles en cas de panne nocturne.