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L’école Milli Gorus de Bourgoin-Jallieu n’a pas pu ouvrir à la rentrée

école Bourgoin Jallieu

Le tribunal administratif de Grenoble a rejeté, mercredi 1er septembre la demande d’ouverture d’une école musulmane appartenant à Milli Gorus à Bourgoin-Jallieu (Isère).

Dans son ordonnance rendue, révélée par le journal Le Dauphiné Libéré, le tribunal, considère ainsi que la directrice de l’école ne peut justifier des cinq ans d’expérience professionnelle nécessaires dans l’enseignement ou la direction d’un établissement. De ce fait, le rectorat de Grenoble s’est opposée à l’association Union pour l’enseignement privé musulman (UEPM) – École Fourkan son refus d’autorisation d’ouverture le 25 août.

D’arprès les informations obtenues auprès de l’association, l’avocat a estimé que l’enseignante en question avait cumulé les cinq ans d’expériences nécessaires, à six jours près. Mais le tribunal n’a pas été convaincu et a donc refusé la demande d’annulation du refus d’autorisation.

La loi sur le séparatisme montre ses effets

Comme pour la ville d’Albertville, le projet d’école présenté par l’UEPM avait fait polémique en plein débat sur la loi sur le séparatisme. Le maire d’Albertville avait avaient intenté un procès d’annualtion de l’autorisation sous prétexte de manque de place de parking. Mais le tribunal avait refusé en juin dernier ce motif. Le maire de Bourgoin-Jallieu avait lui aussi interpelé le rectorat pour s’opposer à l’ouverture de l’école.

Pendant le vote à l’Assemblée, in extremis, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait fait ajouté un amendement qui donne la possibilité aux préfets de refuser l’ouverture d’une école privée en cas de soupçon d’ingérence étrangère.

Pour l’instant ni le rectorat ni le la préfecture ont eu recours à cette nouvelle possibilité. Une fois de plus, un motif administratif a été avancé afin d’empêcher une communauté à avoir sa propre école. En effet, certains internautes ont vivement critiqué la décision en dénonçant une « discrimination à l’égard des musulmans grâce à cette loi ».

D’après les informations obtenues par l’Agence Anadolu, l’école devait débuté avec une classe de maternelle, CP, CE1 et CE2 avec 33 élèves.

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