Le retrait du soutien des États-Unis à l’initiative « Projet de gazoduc de la Méditerranée orientale » (EastMed) a provoqué la déception du public grec.
En langage diplomatique, les États-Unis ont déclaré que le projet n’était pas économiquement viable et qu’il était loin des sensibilités environnementales. Mais pour en connaître les vraies causes il suffit de regarder qui se trouve en Méditerranée orientale et qui peut empêcher le projet d’aboutir. Sur ces deux points le nom de la Turquie coche les deux cases.
La Turquie qui possède le plus long littoral de la Méditerranée orientale avait en 2019 signé un accord avec la Libye fixant les frontières maritimes entre les deux pays. De ce fait la Turquie refusait le passage du gazoduc sur son territoire maritime.
La Russie qui fournit en majorité l’Europe est la grande gagnante car un projet pouvant lui faire concurrence risque fort d’être annulé si Israël se retire aussi.
Ainsi, la Turquie a de fortes chances de gagner cette bataille puisqu’une coopération en Méditerranée orientale avec Israël serait discuté en coulisses.
Le Président Erdogan a déclaré :
« Nous avons des entretiens téléphoniques avec le président Herzog. Une visite d’Herzog en Turquie n’est pas à exclure », a-t-il poursuivi.
FTU