TürkStat, l’Institut Turque des Statistiques a annoncé ce lundi que l’économie turque a grandi de 11,1% au troisième trimestre 2017.
Selon TürkStat, la croissance du pays est la plus rapide des 20 plus grandes économies mondiales et marque le troisième trimestre consécutif de croissance confirmant une croissance annuelle supérieure à 5% de surcroît. Les chiffres dépassent les précédentes estimations de 8,5%.
L’économie turque a grandi de 5,2% au premier trimestre de l’année et de 5,1% au deuxième trimestre de cette même année selon TürkStat.
Ces chiffres tombent comme un couperait, clouant une fois de plus le bec aux annonceurs de mauvaises augures que sont devenu certains économistes turcs très portés sur la politique et non les sciences économiques et étrangement trop souvent cités dans les médias en Europe (gülenistes, Tüsiad, etc…)
Les « prévisions économiques » de Seyfettin Gürsel en est un exemple parfait de ce militantisme politique anti-Erdogan déguisé sous le cap d’un professeur d’économie.
Il est possible de porter cette critique à la quasi-totalité des articles de presse portant sur l’économie turque, dont l’objectif manifeste est de dénigrer les actions de l’actuel gouvernement. Toujours est-il que les investisseurs étrangers ne tombent pas dans ce panneau et continuent à investir massivement en Turquie.
En effet, aux regards des réformes réalisés ces 15 dernières années et les réussites économiques obtenues (triplement du PIB par habitant, amélioration du système éducatif, de santé, les réalisations sur le plan des infrastructures (autoroutes, aéroports, TGV, ponts suspendus, tunnels…) ainsi que des investissements en cours (le plus grand aéroport au monde, Kanal Istanbul,…) ainsi que de nombreux projets structurants à venir, la Turquie reste avec sa population jeune, un pays à très fort potentiel et demeure le centre de toute les attentions des investisseurs étrangers.
S’agissant des prévisions de croissance, les autorités turcs avaient annoncé que le pays atteindrait un taux de croissance économique annuelle compris entre 6 et 7 % pour la fin de l’année.
A titre de comparaison le taux de croissance au 3ème trimestre de la France a été qualifié de « très robuste avec 0,5% » et les prévisions de croissance pour 2017, ont été révisés à la hausse et salués par les spécialistes « pour atteindre un niveau I-NÉ-DIT de 1,8% »!…comprenne qui voudra.
Timur A. Polat
Source: Anadolu Ajansi / DailySabah