Actuellement, la Turquie est le deuxième exportateur de séries au monde après les Etats-Unis, suivit par la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne. C’est plus de 650 millions de téléspectateurs dans plus de 140 pays. Mais saviez-vous que le cinéma turc occupe aussi une place importante dans le monde de la culture et les productions telles que Vizontele cartonnent.
En effet, e cinéma turc occupe une place très importante dans la culture populaire turque. Aussi, la Turquie devient le cinquième mondial en production cinématographique entre 1960 et 1970. La plupart des films étants tournés dans les studios « Yeşilçam » à Istanbul. A savoir que Les premières projections des films Lumières ont lieu en Turquie à la cour ottomane en 1896. D’ailleurs, en 1911, les Frères Manákis filment un documentaire intitulé « La Visite du sultan Mehmet V Reşat à Monastir », dans les Balkans. Bien d’autres films documentaires sont réalisés en Turquie dans les années 1910 et 1920.
Un film qui a marqué les esprits
Aujourd’hui, je vais vous présenter un film turc qui a attiré en salle en 1 semaine 805778 spectateurs : Vizontele
VizonTele est un film réalisé par : Yılmaz Erdoğan et Ömer Faruk Sorak avec la Société de production « Beşiktaş Kültür Merkezi ». Le film est sorti en salle en 2001. Ainsi, la comédie raconte l’arrivée de la télévision dans le quartier Gevaş de Van, au début de l’année 1974. Les gens qui ont entendu cela n’ont aucune idée de ce qu’est la télévision et sont donc très curieux de voir ce que c’est. C’est une ville où tout arrive en dernier. Les officiers qui y sont déportés ne font aucune installation et repartent aussitôt.
Le maire Nazmi reçoit l’aide d’Emin, connu comme le fou de la ville, pour s’attaquer à cela. Bien sûr, c’est en fait un personnage qui n’est pas si fou que ça. En Effet, Emin -qui répare toutes les radios- s’intéresse aux appareils technologiques et c’est un homme qui a une vie plutôt intéressante !
Voici l’un des passages du film Vizontele
– Emin, on devrait te trouver une femme ? Il est temps maintenant, hein ?
– Ah, non professeur. Merci, j’ai une petite amie.
– Allons, qui est-ce ?
– Elle est au Danemark.
– Où ?
– Au Danemark, un pays étranger.
– Que fait-elle là-bas ?
– Elle est de là-bas.
– Comment as-tu rencontré une danoise nom de Dieu ?
– Elle est venu ici en tant que touriste pendant un an. En fait, je lui ai fait visiter. Et elle veut absolument que je vienne au Danemark. Et moi Je lui ai dit « mais j’ai mes oiseaux moi, comment puis-je venir ? Qui prendra soin d’eux ?
– Comment ça, tu n’es pas allé au Danemark pour les oiseaux maintenant ?
– Si je pars, ils vont mourir. Mais quand elle a insisté, j’ai dit « attends, si je peux arranger les choses, je viendrai. J’irai certainement l’année prochaine. Je veux dire… enfin je suppose.
– Ohhh Emin, tu travailles à l’international mais nous n’en avions pas vent !
– En fait, je ne ressens rien pour elle, c’était juste une invitée. Elle m’aimait, nous mangions des noix. Donc elle m’aimait Je l’aimais aussi.
– Quand est-ce arrivé ?
– Quand nous mangions des noix.
Devant le succès du film, la production avait décidé de sortir la suite en 2004 sous le nom de « Vizontele Tuuba ».
Traduit par Sibel Karakus